Un Mondial et deux compétitions africaines au menu.
Contrairement aux autres sélections qui sont en vacances, pas de répit pour celles des cadets et des juniors filles, dont la mobilisation amorcée depuis plus d’un mois se poursuit intensément, à coups de stages bloqués à Mahdia, en prévision des échéances futures. Commençons par le sept national des cadets qui a rallié, hier, dimanche, la Macédoine pour participer au championnat du monde de la catégorie (6-18 août). Dirigée par l’entraîneur Ahmed Rajhi, ladite sélection n’est pas sûre de réussir son Mondial. En effet, si elle compte dans ses rangs de bons éléments tout feu tout flamme détectés dans les principales écoles de formation du pays (Béni Khiar, Menzel Témime, Mahdia, Hammamet et Moknine), elle souffrira là-bas, assurément des conséquences d’une préparation pratiquement insignifiante et indigne de celle d’un Mondial. Avec zéro test international d’application, on ne peut franchement rien espérer de cette participation, à moins que nos jeunes loups réussissent miraculeusement à emboîter le pas à leurs aînés de la sélection junior, qui a fait sensation au cours du dernier championnat du monde en Espagne. Trêve de… rêveries, et prions pour que les résultats soient moins catastrophiques qu’on le redoute en ce moment.
Le Niger, via le Maroc
Le même problème de préparation, du reste généralisé à toutes nos équipes nationales pour l’éternelle et sempiternelle question du manque de fonds de financement, se posera inévitablement pour la sélection féminine des juniors qui risque de payer cher les affres d’une préparation limitée et inappropriée.
Et dire que cette sélection entraînée par Moez Ben Amor aura deux importantes échéances à honorer.Les Jeux africains qui auront lieu du 20 au 29 août courant au Maroc, puis le championnat d’Afrique des nations prévu le mois suivant au Niger.
Quel coach pour les seniors ?
Et pourtant, la sélection féminine des juniors constitue l’antichambre de celle des seniors qui doit aujourd’hui s’y approvisionner pour reconstituer une équipe vieillissante et… veuve, depuis la retraite internationale des inoubliables Mouna Chebbah, Raja Toumi, Rafika Marzouk, Inès Khouildi et autres Hela Msaïed, Amira Fekih, Haïfa Abdlhak et Asma Ghaoui.
Cette génération exceptionnelle, qui a eu notamment le mérite de remporter la Coupe d’Afrique après… 30 ans de traversée de désert, est-elle irremplaçable ? En attendant, la sélection féminine des seniors continue de manger son pain noir, en l’absence d’une échéance officielle pour cette année.
«Aubaine» exploitée par la fédération pour limoger son entraîneur Issam Lahiani, pour insuffisance de résultats. Qui lui succédera?
Mohsen ZRIBI